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LES RELATIONS DE TRAVAIL

 

Nous maîtrisons les grands enjeux qui accompagnent les négociations contractuelles et qui comportent des risques pour les organisations et leurs employés.

Nous offrons deux avantages compétitifs à nos clients.

Le premier est notre vaste expérience dans tous les types de négociations.

Le deuxième est l’accès à nos outils exclusifs et notre méthodologie, combiné à l’utilisation de nos meilleures ressources.

Lors de négociations, nous travaillons de concert avec vos différents collaborateurs dans la réalisation de vos objectifs.

Grâce à une communication efficace, nous pouvons influencer les résultats en votre faveur dans une perspective de type gagnant gagnant.

Tout au cours du processus, notre agilité nous permet également de nous adapter aux imprévus pouvant survenir en cours de route.

Dans le cadre de négociations de conventions collectives,  toute communication efficace repose sur une approche stratégique de partage d’information entre les départements impliqués (ressources humaines, communication, direction, syndicats). Même si chaque ronde de négociations est unique, certaines réalités communes doivent être prises en considération lorsqu’on planifie les communications entourant toute la question de la convention collective.

Qu’il s’agisse de s’assurer que les membres syndiqués reçoivent des informations précises et à jour ou que les employés salariés comprennent le contexte des pourparlers, les négociations de conventions collectives peuvent souvent accaparer les journées entières d’une équipe de communication. 

Les éléments clés et souvent négligés dans ce type de négociations: 

La pré-communication.  

La clarté des enjeux. 

Nous disons souvent à nos clients : « creusez votre puits avant de puiser de l'eau » ; cela est particulièrement vrai pour ceux qui peuvent être entraînés dans une négociation collective. Entreprendre des activités de communication avant de vous retrouver dans l'œil de la tempête des négociations vous sera le plus utile.

Les gens sont inondés d'informations à chaque instant de la journée. Vous devez couper le bruit et éduquer les gens sur qui vous êtes, ce que vous faites et pourquoi ils devraient s'en soucier cela prend du temps, de l'énergie et un plan stratégique. 

Attendre d'être au milieu d'une négociation animée vous menottera ainsi que les messages que vous êtes en mesure de transmettre. 

Plus important encore, à part vos partisans les plus fidèles, les gens pourraient rejeter vos messages comme étant malhonnêtes et opportunistes si c'est la première fois qu'ils entendent parler de vous. Si vous parlez à vos supporters avant d'en avoir « besoin », ils sont plus susceptibles de répondre à l'appel le moment venu.

Il s'agit également de définir votre position et de ne pas laisser l'autre partie le faire à votre place. 

La meilleure façon est de communiquer tôt et souvent. 

Vos premières communications peuvent aider à établir le lien émotionnel des gens avec vous et votre organisation. 

Comme nous le savons tous dans les communications, les émotions sont des motivations bien plus puissantes que la logique. 

Nous pourrions être si audacieux de suggérer que vous devriez toujours vous préparer pour la prochaine ronde de négociations ; les communications peuvent ralentir, mais elles ne doivent jamais s'arrêter.

Aller au pourquoi

Upton Sinclair, l'auteur et activiste du début du XXe siècle a dit un jour : "Il est difficile de faire comprendre quelque chose à un homme quand son salaire dépend de son incompréhension." 

Ce constat du début du XXe siècle demeure un rappel poignant de l'importance des communications dans les négociations collectives; connaître votre public et exploiter son soutien.

Alors que les camps de négociation des syndicats et de la direction sont devenus des communicateurs tactiques sophistiqués, ils sont souvent enfermés dans leur propre monde en matière de langage. 

Si vous voulez que votre public comprenne quels sont les problèmes, vous devez démontrer pourquoi cela compte pour eux, en des termes qu'ils comprennent.

Par exemple, de nombreux syndiqués, bien que membres payants de l'unité de négociation, ne comprennent pas le monde complexe des régimes à prestations déterminées par rapport aux régimes à cotisations déterminées, sans parler de la terminologie qui accompagne les discussions sur la réforme des retraites. 

Ainsi, plutôt que de perdre un temps et des ressources précieux à plonger dans le trou du lapin de l'analyse et de la terminologie actuarielles, envisagez de brosser un tableau de ce que les changements proposés signifieront pour le portefeuille de vos membres maintenant et leurs paiements de retraite plus tard. 

Inversement, si vous êtes du côté de la direction, décrivez ce que les changements proposés signifient pour la capacité de l'organisation à être compétitive et à investir dans l'avenir de l'entreprise et de ses employés. 

Votre public n'a pas besoin de comprendre le monde complexe des négociations, mais s'il comprend ce que cela signifiera pour lui en termes réels, dans un langage réel, vous attirerez leur attention. Et soutien.

 

 

NÉGOCIER ; COMMENT PASSER DE DIFFÉRENT À GAGNANT-GAGNANT

 

 

 

 

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Selon Justice Québec : « La négociation est à la base de tous les modes de prévention et de règlement des différends.» 

Elle repose sur la communication et la discussion volontaire entre deux ou plusieurs personnes pour régler des différends. 

Même si plusieurs croient que la négociation est réservée aux diplomates sur la scène internationale, vous savez que négocier est au coeur de vos activités professionnelles et même personnelles au sein de votre propre famille.

Dans ces aller-retours de la négociation, vous dansez en faisant un pas devant, puis un autre derrière.

Peu importe l’écart entre vos perspectives, interdépendants, l’autre et vous devez équilibrer le balancier. Possiblement avec des compromis ainsi que des accommodements, l’autre et vous visez une victoire qui vous verra vainqueurs, en respectant chacun vos valeurs et votre saine relation l’un à l’autre.

L’objectif commun de résoudre le conflit avec un consensus des comportements doit dominer. Voici les cinq étapes d’une négociation de coopération qui vous permettra de passer d’adversaires à partenaires.

I– ENVISAGER UN OBJECTIF  COMMUN

Analysez premièrement l’aboutissement que vous souhaitez. Détaillez votre vision d’une négociation réussie. Listez des bénéfices pour vous, votre société et vos employés. Énumérez aussi les désavantages de ne pas réaliser ou acquérir. Validez les ressources disponibles et les limites que vous devez respecter. Imaginez et informez-vous des possibles scénarios ainsi que de leurs répercussions et revers.

Au-delà de votre vision, vous devez tout aussi bien connaître la réalité de votre rival : ses besoins, ses enjeux, ses préoccupations, ses possibles pertes et ses gains, ainsi que sa personnalité. Faites vos devoirs en fouillant le site web de la compagnie, son profil LinkedIn, et en vous informant dans votre entourage.

Puis, la partie la plus importante de votre préparation est de commencer à lier chacun de vos objectifs respectifs en quête d’une solution commune. Au fil de la négociation, vous concevrez de nouvelles options.

II– OFFICIALISER UN PROCESSUS

Comme vous le faites pour vos autres collaborations,  identifiez les personnes qui ont le pouvoir d’accepter ou de refuser ce que vous proposez. Leur présence est primordiale. Invitez-les et  assignez la date ou les dates, selon leurs disponibilités. Informez-vous de leurs rôles et pouvoirs.

Avec ces décideurs, choisissez le mode de communication le plus efficace. Négocierez-vous en personne, au téléphone, ou en visioconférence ?  Si vous allez vers eux, vous annoncez que vous êtes sérieux. Vous aurez aussi l’avantage d’observer leur culture en action. S’ils viennent vers vous, vous serez chez vous, « confo » dans votre bureau. Au resto, le terrain sera neutre.

Inspirés de vos objectifs respectifs, détaillez les étapes nécessaires, au sein d’un ordre du jour ou d’un calendrier de négociation.

Discutez aussi de la façon dont vous officialiserez l’entente : verbalement, par courriel, par contrat, etc.

Basez le processus de la négociation sur des relations de confiance. Reconnaissez d’abord que vous devez acquérir la confiance de l’autre. La façon la plus efficace est d’être respectueux de l’autre en faisant preuve de transparence et d’authenticité. Maintenez la dignité de l’autre. Ne le minimisez pas, ne le ridiculisez pas.

III– CONCILIER STRATÉGIQUEMENT

En négociation, votre responsabilité est non pas de convaincre, mais de créer un accord. Vous voulez vous entendre avec l’autre. Les deux parties doivent perdre pour gagner.

Pour vous assurer d’une négociation juste et respectueuse, annoncez cette intention avant de commencer. L’énonciation de ce bref code d’éthique donnera le décorum souhaité à votre échange.

Quelques principes bien connus s’appliquent à une stratégie de négociation réussie, les voici :

Demandez plus que ce que vous souhaitez. Établissez votre idéal utopique tout en étant raisonnable selon l’autre et son contexte actuel.

La première offre, ou demande, dicte la suite de l’échange. Soyez sage et faites-le en premier, poliment.

Soyez prêt à vous départir de quelque chose. Quand vous donnez, faites-le remarquer. Ainsi vous activerez la diplomatie du donnant-donnant.

Ne lésinez pas. Le temps est votre ennemi commun. Tout change si rapidement. Répondez promptement et agissez conséquemment.

Si vous n’avancez pas ou tournez en rond, demandez de prendre une pause pour réfléchir, vous rafraîchir, consulter ou remuer vos méninges avec les membres de votre équipe.

Si rien ne va, si vous vous sentez non respecté, humilié ou agressé, donnez-vous le droit de cesser la négociation. Sans à votre tour reproduire ces comportements non honorables, mettez fin à la négociation en utilisant des phrases de ce genre : « Je ne crois pas que nous nous nous entendrons. Cette option n’est pas en lien avec nos valeurs organisationnelles. Nous nous retirons de cette négociation. Bon succès pour la suite des choses. »

IV– PRÉSENTEZ PARALLÈLEMENT

Une bonne négociation consiste à demander et à refuser clairement et calmement, sans pointer du doigt, sans rancune, sans vengeance ni intimidation. Reconnaissant les deux pôles, le vôtre et le leur, exposez votre intention d’une perspective empathique. Demandez avec un langage positif et inclusif.

Alternativement, laissez à l’autre le soin d’exprimer son intention, sans interruption.

Subséquemment, selon la réponse, questionnez avec curiosité, sans confronter. Vous êtes en quête d’informations pour comprendre.

Parlez moins, écoutez plus et observez sans jugement. Cette collecte d’informations sans émotion permet la conception de solutions avantageuses pour les deux parties.

Apprivoisez aussi le silence. Respirez. Prenez des notes. Ces techniques permettent de rester dans le moment présent, focalisé sur une intention de création gagnante-gagnante.

Mettez l’accent sur vos forces, pour combler leurs faiblesses.

V– CONCLUEZ AVEC TRANSPARENCE  ET AVEC PROFESSIONNALISME

Une fois que vous êtes tous d’accord, ne vous empressez pas de terminer. Pour éviter des surprises ou d’avoir à renégocier, il est impératif de résumer l’entente. Officialisez-la à haute voix. Dans l’action de la conclusion, énumérez les conditions. Les yeux dans les yeux, un point à la fois, validez avec l’autre. « Cette entente vous convient-elle ? Y a-t-il autre chose que nous devons considérer ? » La liste de ce qui est  négocié et approuvé peut être composée de simples puces. Dès que les deux parties sont d’accord, vous êtes prêts à passer au contrat.

Remerciez l’autre. Indiquez-lui ce que vous avez apprécié : son franc jeu, sa patience, son honnêteté, etc. Occasionnellement selon le résultat de la négociation et surtout selon la réaction de l’autre, il peut être tout à fait approprié de célébrer. Lors d’une telle fête, invitez aussi tous les collaborateurs qui ont contribué au succès de la négociation en arrière-plan.

Dernièrement, laissez le soin aux experts d’officialiser le document.

CONCLUSION

Puisque vous négociez souvent avec les mêmes personnes, une fois la négociation terminée et que l’entente est scellée, faites preuve d’intégrité et d’honnêteté. Honorez vos paroles et vos actions. Le monde des affaires est bien petit et le non-respect de ces règles pourrait hanter votre réputation et mal entamer vos prochaines négociations.

 

 

Santé, sécurité et mieux-être au travail

 

Mieux prévenir les accidents et les maladies en milieu de travail.

Assurer un milieu sécuritaire qui favorise la rétention des employés.

Demeurer informés des différents changements réglementaires et législatifs.

 

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Aujourd’hui, les dirigeants et gestionnaires font face à une période de grande turbulence : un héritage de la pandémie, mais aussi du contexte géopolitique, de la crise énergétique, des pressions inflationnistes et des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.  

Les organisations aux prises avec la pénurie de main-d’œuvre vivent de profondes transformations en raison de leur croissance ou d’enjeux numériques et robotiques.

Il faut tenir le coup et maintenir l’entreprise sur les rails et pour cela, il faut prendre en considération notre santé mentale, physique et spirituelle.

 

 

1 personne sur 5  

20 % de la population québécoise, soit une personne sur cinq, sera affectée par un trouble mental au cours de sa vie, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.

Quelle est la différence entre santé mentale et maladie mentale ?   

Santé mentale : État de bien-être dans lequel chaque individu réalise son plein potentiel, en faisant face au stress normal de la vie.

La personne travaille de manière productive et fructueuse et est capable de contribuer à sa communauté. 

 

Maladie mentale : Se définit par des perturbations de la pensée, de l’humeur, du comportement et des perceptions suffisamment graves pour nuire au fonctionnement et entraîne de la détresse. 

 

Sondage pour évaluer le stress et la charge de travail :  

Depuis 10 ans, la Banque Nationale du Canada s’intéresse aux enjeux de santé mentale. « Nous faisons des sondages sur le bien-être de nos employé.e.s, sur l’équilibre, le stress, la charge de travail », dit Lucie Houle, vice-présidente Culture et Talent, lors du webinaire de Global Watch.  

En récoltant les données, les dirigeant.e.s de l’institution financière constatent que les femmes sont aux prises avec la charge mentale et la difficile conciliation famille-travail. Un frein à leur progression dans l’organisation.  

En mode réaction, l’entreprise a préparé des capsules et conférences sur la santé mentale. « Si on prend soin de nos employé.e.s, de nos gestionnaires et nos dirigeant.e.s, ils vont prendre soin d’eux et par le fait même de nos client.e.s », croit Mme Houle.  

 

75 % ont une surcharge de travail  

Selon une étude menée entre janvier et juin 2021, portant sur la santé mentale des entrepreneur.e.s au Québec, 75 % des répondants ont mentionné être aux prises avec un niveau élevé de surcharge de travail. 

« J’ai géré mon anxiété en développant une vision à très court terme, en me focalisant sur de petites tâches à exécuter, l’une après l’autre.

Pour moi, prendre conscience de la présence de l’anxiété a été le premier pas pour mieux l’apprivoiser. » - Mélanie Pilote, fondatrice et designer chez Melanie Stone.  

 

Sens et engagement au travail  

Les entreprises embauchent des jeunes âgés entre 25 et 34 ans qui restent en moyenne 3 ans en poste. 

Entretemps, plusieurs employé.e.s expérimentent la démission silencieuse, la fantomisation un terme qui signifie être présent au travail, mais pas nécessairement motivé.e. Ouf!  

Alors comment retrouver le sens au travail et l’engagement des troupes ?  

Cette semaine, lors de l’événement Sommet marque employeur et marketing RH 2023, organisé par InfoPresse, les spécialistes ont évoqué l’importance de répondre aux aspirations et attentes du personnel.  

Se fiant à sondage effectué en décembre 2022, Fanny Thibault, stratège senior chez Sept 24 a illustré en 4 points les priorités des employé.e.s afin d’être heureux.  

1. La reconnaissance 

2. Des relations saines et cordiales entre collègues 

3. De bonnes conditions salariales et bénéfices sociaux  

4. Flexibilité en matière d’horaire, vacances, etc.  

De son côté, la PDG de Global Watch Marie-Claude Pelletier estime qu’il est essentiel de nourrir l’engagement et d’aller chercher la mobilisation et le sens au travail de chacun.  

De là, l’importance, de parler à ses équipes. « C’est important de donner du sens. Pour une personne en fin de carrière, c’est peut-être transférer ses connaissances au suivant. Un.e autre aura davantage intérêt à structurer un département. En ouvrant la conversation sur les tâches ou la charge de travail en équipe, des solutions peuvent émerger et mises en place rapidement », ajoute Mme Pelletier.  

Anecdote savoureuse à retenir: Le sens du travail est réellement vécu par un concierge œuvrant dans un département de la Nasa. « Mon travail, a-t-il confié, c’est d’envoyer les gens dans l’espace de manière sécuritaire. »  

Comment prendre soin de nos troupes ?  

En période de pénurie de personnel, il est important plus que jamais de prendre soin de ses talents.  Des initiatives naissent dans les grandes organisations comme la création de sentinelles. Cela signifie que des employé.e.s, sans jouer un rôle de thérapeute, sont formé.e.s pour déceler les signes de détresse.

En ce sens chez POWER COMMUNICATION nous formons des délégués sociaux en milieu de travail. 

 

Quels sont les signes de détresse chez une personne ?  

Sentiment de solitude, de désespoir en pensant à l’avenir. 

Découragement, sentiment d’ennui, désintérêt.  

Anxiété, peur, sentiment d’agitation, irritabilité.  

Problèmes cognitifs dont la perte de mémoire.  

Aide tangible pour soutenir gestionnaires, dirigeants et employés.

 

Des organisations dont Hydro-Québec ont créé un programme de soutien des pairs destiné aux gestionnaires. « L’an dernier, nous étions préoccupés par la santé des gestionnaires qui ont absorbé les effets de la pandémie et organisant le travail hybride », indique Marie-Claude Pelletier.  

 « Aujourd’hui, les gestionnaires sont souvent pris dans des rôles sandwich entre les impératifs de l’entreprise, les capacités de l’équipe et les ressources disponibles », ajoute-t-elle.  

Alors que les organisations sont aux prises dans le « mode livrable » sur un rythme effréné, il suffit parfois de dire comme Charles Milliard, PDG de la FCCQ : « Ici, on ne fait pas d’opérations à cœur ouvert ». 

M. Milliard a fortement suggéré d’être bienveillant et compréhensif d’abord envers soi-même. «L’important, indique-t-il au cours de la récente réunion avec les salarié.e.s., c’est de prendre soin de votre santé.»  

Prendre soin de ses équipes est vital, selon Vincent Fortin, président et CEO de Republik, une agence créative d’impact social qui participait la semaine dernière au sommet marque employeur marketing RH 2023, organisé par Infopresse.

« Cela coûte combien de prendre soin des gens comparativement à les perdre au combat et s’ils tombent malades ? », a-t-il dit.  

Saviez-vous que ? 

En moyenne, au Québec, remplacer un employé coûtera 23 970 $. 

Ce calcul tient compte du salaire moyen en 2021 (28.81$), pour un travailleur non spécialisé. Ce montant comprend tous les frais associés, coûts directs et indirects au remplacement. 

Personnalisation de l’expérience employé.e 

Lors de la pandémie, durant deux ans, les dirigeants de Républik ont mis un chalet à la disposition de leurs employé.e.s. 

« On n’a plus de chalet parce qu’on s’est rendu compte que cela ne répond plus aux besoins des membres de notre équipe », a confié M. Fortin, lors de sa conférence.  

L’entreprise a réfléchi à la façon d’adapter son offre selon les aspirations de chacun.

L’employé.e de 40 ans, par exemple avec deux jeunes enfants souhaitera peut-être obtenir de l’aide pour la préparation de ses lunchs et soupers.  

Chez Ubisoft, l’expérience-employé se personnalise entre autres en donnant accès à un gymnase à ses employé.e.s s’ils vont au bureau.

« Nos gens nous ont dit beaucoup apprécier notre ligue de hockey, de soccer et bien sûr pour notre gym »,  Louis-François Poiré, directeur talents et culture. 

La flexibilité, une tendance incontournable  

En 2023, les dirigeant.e.s d’entreprise s’adaptent aux volontés de chacun.e quant aux horaires de travail. Une pratique devenue courante dans les manufactures.

Par exemple, les gens travaillent 4 jours et d’autres, 5 jours chez Républik. Cette flexibilité a un effet d’attraction et rétention chez Ubisoft.

« Notre taux de roulement est passé de 22 à 14 % car nous avons revu notre offre aux employé.e.s.en proposant une formule flexible, hybride ainsi que 6 semaines de vacances par année », explique Louis-François Poiré qui a reçu les applaudissements spontanés de l'assistance, lors de la récente conférence d'Infopresse. 

Oser dévoiler sa vulnérabilité  

En tant que dirigeant.e d’entreprise, gestionnaire ou employé.e, il survient des moments où il faut faire appel à de l’aide.

« On constate une personnalisation et un soutien nécessaire pour les personnes en état de vulnérabilité, dit Marie-Claude Pelletier, PDG de Global Watch.

Maintenant, on soutient davantage l’être humain dans son unicité. »  

Au Québec, 15 % de la population, soit 50 000 entreprises font appel à Dialogue, une firme de télémédecine qui a été fondée en 2016.  

Chez Ubisoft, le service est offert aux 5000 salarié.e.s de l’entreprise. « Quand on veut attirer des talents, c’est super important d’offrir une telle mesure, car 70 % de notre personnel et leur famille utilise les services de santé virtuel et on s'attendait pas à cela », indique M. Poiré.  

L’entreprise spécialisée en production de jeux vidéo est fier de briser le tabou de la santé mentale. « Je suis content de l’augmentation de ces services liés à la santé mentale. Cela prouve que chez nous, les employé.e.s prennent soin d’eux », ajoute-t-il.  

Quand la bienveillance est plus qu’un « buzz word » 

 

Comment les employeurs et gestionnaires peuvent faire preuve de bienveillance en 2023 ?

Fanny Thibault, stratège senior chez la firme de marketing Sept 24 suggère de faire preuve simplement d’empathie face aux événements imprévus de la vie.

« Vous savez, 1 femme sur 4 va faire une fausse couche dans sa vie. Quand cela m’est arrivé, à 15 semaines de grossesse, on m’a donné davantage que 2 semaines pour me remettre sur pied » - Fanny Thibault.

La bienveillance c’est aussi être attentif aux demandes, peut-être farfelues, de ses employé.e.s qui ont besoin d’une pause.

Gabriel Tremblay, directeur Innovation Marketing RH, chez Sept24 a vécu un rêve en partant durant six mois au Chili avec sa femme et ses deux enfants.

L’homme a réalisé qu’il vivait le plus beau moment de sa vie. Il a remercié son employeur sur les réseaux sociaux et sur la scène du Club Soda cette semaine lors de l'événement d'Info Presse sur la marque employeur.  

La bienveillance et l’empathie font partie des valeurs de nombreuses entreprises. Il faut simplement concrétiser ces mots par des actions significatives, croit aussi Fanny Thibault.

Une façon d’attirer, de retenir son personnel, en bonne santé physique et psychologique et ce, pour encore de nombreuses années.  

Prendre soin de soi c’est :  

Demeurer vigilant.e. face aux signaux de stress, aux changements de notre état psychologique général.

On se créé des moments de bien-être et réconfort envers soi-même. On identifie nos forces et faiblesse. On se permet de ralentir.  

 

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